Arrivée de Jehanne Sainz-Trestain, dicte Soeur Leudeberte

Nombre de messages : 6 Age : 68 Humeur : Joyeuse Date d'inscription : 15/09/2012

Accompagnée de son fidèle âne, Ugène, et d'un nouveau destrier, car ses missions de marchande ambulante l'exige à présent, Jehanne Sainz-Trestain arrive aux grilles du Château du Duc et de la Duchesse. Alors que l'âne fait une cour assidue à la nouvelle jument de Jehanne -non mais quel âne : comme si une jument pouvait s'intéresser à un bidet comme lui...-, elle se présente au garde à l'entrée.

- Bonjour messire. Je suis Jehanne Sainz-Trestain, dicte Soeur Leudeberte, membre de l'Hospice de Kermaaron. Je suis mandée par leurs Grâces la Duchesse et le Duc. Aurez-vous l'obligeance de m'annoncer je vous prie ?

Souriante, elle surveille d'un oeil l'âne qui pour l'heure, louche sur les parterre de fleurs près de la grille : pourvu qu'il ne se serve pas seul ! Cassiopée, sa jument, quant à elle, se tient sagement aux côtés de sa maîtresse, surveillant aussi Ugène... mais pas pour les mêmes raisons.

Eloise sortait des écuries au petit trot, partant pour le tribunal. Arrivant devant la grille, quelle ne fut pas sa surprise de reconnaître une des nonnes fraîchement arrivée à l'hospice,tenant par la bride une jolie jument et son entêté d'âne... Ugène. Elle s'arrêta à sa hauteur et démonta, pour ne point lui parler de haut, ce qui eut été fort grossier.

Bonjour ma soeur, que puis-je pour vous ? Y aurait-il urgence à l'hospice ?

La brunette attendit, un peu anxieuse, la réponse de la nonne. Elle avait du chemin à parcourir avant d'arriver et un détour par Kermaaron la mettrait certainement fort en retard.

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Jehanne sourit à la jeune femme...

- Non point, je suis juste invitée à me présenter au Duc et à la Duchesse... Legolas, notre bon ami, m'a signifié cette demande et je m'empresse d'y répondre ! Je vous rassure l'Hospice est trèèèèèèèèèèèèèèès calme, même un peu trop ! ça manque de blessés et de mourants...

Elle éclate de rire devant la mine déconfite de la dame...

- Je plaisante évidemment. Sauf quand je dis que tout semble bien aller à l'Hospice. Pensez-vous que l'on me recevra bientôt ? Je crains qu'Ugène ne s'en prenne aux parterres de fleurs...

Eloise éclata de rire à la plaisanterie de Jeanne.
La soeur Leudeberte avait l'humour décapant de la mère supérieure, mais un physique heureusement plus avenant.

Je vais vous conduire à la roseraie.... si vous me promettez de surveiller Ugène. S'il s'en prend à ses roses, je crois que vous devrez affronter le couroux de la duchesse. L'endroit sera plus plaisant pour attendre mon frère, qui ne saurait tarder.

Elle avisa un des palefreniers qui tirait une brouette de paille et lui demanda d'aller au plus vite chercher le duc et lui dire qu'il était attendu à la roseraie

Le temps changea brusquement, et une bourrasque de vent se leva. Le ciel prenait des teintes d'orage, et l'idée de la roseraie paru soudain bien moins tentante.

Eloise soupira. Décidément elle ne serait pas à l'heure ce matin.
Elle s'adressa à la nonne en souriant

Et bien finalement ma soeur, il semble que la tentation sera épargnée à ce pauvre Ugène.

Je vous propose plutôt de le confier avec votre monture, aux soins d'un palefrenier, et je vous conduis au salon.

Elle emmena la jeune femme jusqu'au porche du château, demanda à ce qu'on mette les chevaux et l'âne à l'abris de l'orage, et la conduisit jusqu'au petit salon

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